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Vous êtes intéressés par nos outils de gestion de projet ?

Nous mettons à votre disposition des outils que nous avons développé sur la suite office pour répondre aux besoins de chefs de projets pour planifier et piloter des projets simples et complexes. 

Gestion de projet : choisir sa méthodologie projet

Team en réflexion sur de la gestion de projet

Gestion de projet : choisir sa méthodologie projet

Assurer la réussite de sa gestion de projet grâce au choix de la bonne méthodologie

Aux chefs de projets occasionnels,
Aux chefs de projets experts,

Vous allez gérer un projet ? Qu’est-ce qu’un projet et comment savoir si vous travaillez sur de la gestion de projet ?

Dans le domaine de la gestion de projet, un projet se définit comme une initiative temporaire. L’objectif est de créer un produit, un service ou d’atteindre un résultat unique. Et chaque projet doit avoir un début et une fin clairement définis. De plus, les projets se distinguent des opérations régulières par leur caractère temporaire et leurs objectifs spécifiques.

Pour illustrer cette notion, prenons quelques exemples de projets différents.  La conception d’une nouvelle plateforme de commerce en ligne, l’organisation d’un événement caritatif d’envergure … Ou bien le changement et le déploiement d’un nouvel outil informatique. Ou encore l’évolution des processus de votre service et l’accompagnement des collaborateurs, …

Bref, si ce sur quoi vous travaillez à un début, une fin et des objectifs spécifiques, alors vous travaillez sur un projet !

Que vous soyez expert ou que vous soyez néophyte en gestion de projet, ces articles vous accompagneront dans vos projets et vous aiderons à satisfaire vos parties prenantes. En tant qu’expert en gestion de projet à Lyon, nous vous donnerons nos meilleurs conseils et nos meilleures sources.

Alors bienvenue dans l’univers de la gestion de projet, nous sommes impatients de vous accompagner dans cette aventure passionnante.

Pour aller plus loin :

Vous souhaitez en savoir plus sur la gestion de projet pour les chefs de projets officieux ? Nous vous conseillons le livre suivant :

« Project Management for the Unofficial Project Manager » par Kory Kogon, Suzette Blakemore, James Wood

Source-Gestion-de-Projet-Project-Management-for-the-Unofficial-Project-Manager

1. Gestion de projet : cycle de vie projet, méthodologie projet… que choisir ?

VOUS ALLEZ DONC GÉRER UN PROJET ?  Félicitations !

Si vous êtes sur le point de vous engager dans la gestion de projet ? Alors la question qui se pose est la suivante :

« Quel cycle de vie de projet choisir ? » « Quelle méthodologie choisir ? »

En effet, en fonction du cycle de vie projet, de nombreuses méthodologies de gestion de projet vous sont disponibles. Ainsi, afin de vous orienter vers la méthodologie adaptée pour votre équipe, suivez le chemin de cet organigramme :

Gestion-de-projet-organigramme-choix-methodologies
Bibliographie pour aller plus loin :

Vous souhaitez examiner les techniques de gestion de projet traditionnelles et agiles ? Nous vous conseillons le livre suivant :

« Effective Project Management: Traditional, Agile, Extreme » par Robert Wysocki

L’accompagnent méthodologique d’Acrome, expert en gestion de projet à Lyon.

Acrome est votre allié à Lyon pour la réussite de vos projets. Sachant que 80% des projets échouent aujourd’hui, nous avons développé des outils et des formations pour vous accompagner dans la planification et le pilotage de vos projets. Ainsi, en choisissant Acrome, votre cabinet de conseil à Lyon, vous investissez dans votre avenir et la réussite de votre gestion de projet.

2. Méthodologie du Cycle prédictif :
laquelle choisir ?

Vous vous intéressez à la gestion de projet ? Et vous vous demandez quelle méthodologie du Cycle prédictif choisir ? Alors il est tout d’abord important de comprendre d’en comprendre sa définition.

Définition du cycle prédictif

La méthodologie de gestion de projet prédictive est souvent associée à des projets traditionnels et linéaires.  Et chaque phase doit être achevée avant que la suivante ne commence.

Variations ou méthodologies qui peuvent s’appuyer sur un cycle prédictif :

Modèle en Cascade Pur :

Le modèle en cascade classique où chaque phase doit être complétée avant la suivante. Il s’agit de la méthode originale de développement de logiciels en cascade. On retrouve des phases qui descendent de manière linéaire et séquentielle, comme une cascade. Les étapes comprennent les besoins, la conception, l’implémentation, la vérification, la maintenance…

Waterfall with Subprojects (Cascade avec sous-projets) :

C’est une variante du modèle en cascade traditionnel. Celui-ci permet une certaine parallélisation des étapes. Ainsi, cela permet de travailler sur différents sous-projets simultanément tout en suivant la structure linéaire du modèle en cascade.

Stage-Gate Process :

Utilisé dans la gestion de projet de produits, ce processus guide les projets de nouveaux produits à travers une série de portes ou de jalons séquentiels. Chaque étape doit être validée avant de passer à la suivante.

Modèle en Cascade avec Retour (Iterative Waterfall) :

Une variante qui permet de revenir à la phase précédente si nécessaire. Le tout, en y ajoutant une certaine flexibilité.

Modèle en Cascade en V
(V-Model) :

Une extension du modèle en cascade où chaque phase de développement est associée à une phase de test correspondante. C’est une variation du modèle en cascade qui met l’accent sur la validation et la vérification. De plus, elle est souvent utilisée dans le développement de systèmes et de logiciel. Et elle illustre les relations entre chaque phase du cycle de vie du développement et sa phase de test associée.

Sashimi (Waterfall with Overlapping Phases) :

Enfin, une autre variation du modèle en cascade où les phases se chevauchent légèrement. Ainsi, cela permet un certain parallélisme.

Ces méthodes sont généralement plus appropriées pour les projets où les exigences sont bien comprises dès le début. Mais aussi où les changements sont moins probables ou souhaitables en cours de route. Ainsi, la nature séquentielle du modèle prédictif peut rendre les modifications en cours de projet coûteuses ou difficiles. C’est pourquoi ces méthodes sont souvent choisies pour des environnements où la stabilité et la prévisibilité sont prioritaires.

Guide de gestion de projet utilisant un cycle prédictif :

Le PMBOK (Project Management Body of Knowledge) Guide n’est pas en lui-même une méthodologie, mais plutôt un guide qui établit un ensemble de bonnes pratiques et de normes en gestion de projet. En effet, il décrit un certain nombre de processus, d’outils, et de techniques qui peuvent être utilisés dans la gestion de projet. Le tout sans prescrire une méthode spécifique à suivre.

Dans les versions 5 et 6 du PMBOK Guide, 10 domaines de connaissances sont définis. Il s’agit de catégories qui décrivent des aspects spécifiques de la gestion de projet.  Comme par exemple la gestion du temps, la gestion des coûts, la gestion de la qualité…. De plus, ils offrent un cadre de référence pour comprendre et appliquer les bonnes pratiques en gestion de projet.

Les outils déployés chez Acrome

Chez Acrome, nous avons sélectionné des pratiques et techniques de ces guides de gestion de projet afin d’enseigner la gestion de projet classique a des novices.  Ainsi, dans ce cadre, nous avons développé des outils sous Excel que nous partageons gratuitement à nos lecteurs. Alors si vous réalisez un projet pour la première fois et que vous ne savez pas par où commencer…Et bien cliquez ici pour suivre pas à pas notre méthode inspirée des PMBOK Guides et télécharger nos outils. Avec Acrome, votre partenaire local de confiance, vous investissez dans vos projets et votre avenir.

3. Quelle méthodologie du Cycle Agile choisir ?

Scrum, XP, Kanban, Scrumban, FDD, DSDM, Agile UP

Il existe une multitude d’options dans les choix de méthodologie du Cycle Agile. En effet, les plus utilisées sont les suivantes. Scrum, Extreme Programming (XP), Kanban, Scrumban, Feature-Driven Development (FDD). Ou encore Dynamic Systems Development Method (DSDM) et Agile Unified Process (Agile UP).

Avant d’aborder chacune de ces méthodologies, il est essentiel de connaitre les grands marqueurs différenciant entre les cycles de vie prédictif et agile. En effet, les méthodes agiles se concentrent sur la collaboration, l’adaptabilité et la livraison continue. En opposition aux méthodologies traditionnelles souvent plus rigides et linéaires.

 

Kanban : Optimisation du Flux de Travail

En matière de gestion de projet, Kanban, comme beaucoup d’idées dans l’univers Agile, provient de la méthode de production de Toyota. Aujourd’hui, cela est communément appelée « Lean. » Le terme « Kanban » combine deux mots japonais signifiant « panneau d’affichage » ou « carte de signalisation. » Ainsi, il s’agit d’un système qui vise à assurer un flux approprié dans tout le processus plutôt qu’à éliminer les déchets. Le mantra « juste-à-temps » (JIT) est central à cette méthode.

Les principes clés :
  • Visualisation du flux de travail
  • Limitation du travail en cours (Work In Progress – WIP)
  • Utilisation d’un système de tirage/traction plutôt que de poussée
  • Suivi du flux dans tout le système
  • Amélioration collaborative
Contexte d’utilisation cette méthodologie :
  • Flux de travail continu et stable : Pour des opérations où les tâches arrivent continuellement.
  • Flexibilité dans les priorités : Permet de réagir rapidement aux changements de priorité.
  • Visualisation du travail : Facilite l’identification et la résolution des goulets d’étranglement.

Alors que Kanban se concentre sur l’optimisation du flux de travail, d’autres méthodologies de gestion de projet, comme Scrum, prennent une approche différente. Examinons de plus près comment Scrum fonctionne.

Scrum : L’Agilité Itérative

Dans le domaine de la gestion de projet, Scrum est une méthode agile bien établie qui repose sur des itérations courtes et régulières appelées « sprints ». Elle vise à livrer des produits ou services de hautes qualités en fournissant une structure et des lignes directrices claires.

Le cadre Scrum tourne autour  :

  • D’une équipe projet auto-organisée appelée « Equipe de développement »
  • Du Scrum Master en tant que facilitateur.

Scrum est particulièrement adapté aux projets ayant des besoins et des exigences en constante évolution, permettant des ajustements et des améliorations tout au long de la gestion de projet.

Application : 
  • Itérations courtes et régulières de 2 à 6 semaines
  • Ne permet pas de changements dans leurs sprints
  • Structure claire avec des rôles définis (Product Owner, Scrum Master, équipe de développement
  • Focus sur la planification itérative, les revues de sprint, et les rétrospectives
  • Livraison de résultats tangibles à la fin de chaque sprint
  • Convient aux projets à besoins et échéances évolutifs
Quel contexte d’utilisation pour cette méthodologie ?
  • Adaptabilité élevée : Idéal pour les projets avec des besoins changeants.
  • Transparence et inspection : Favorise une inspection régulière pour améliorer continuellement.
  • Équipes auto-organisées : Encourage l’autonomie et la responsabilité de l’équipe.

Scrumban: The Best of Both Worlds

De plus, la méthode Scrumban est une hybridation de Scrum et Kanban. En effet, elle combine les forces de ces deux méthodes. Si vous êtes une équipe qui utilise déjà Scrum et souhaitez introduire des éléments de Kanban pour une meilleure gestion du flux de travail, Scrumban pourrait être la solution idéale.

Contexte d’utilisation de la méthode Scrumban :
  • Combinaison de Scrum et Kanban: Tire parti des avantages des deux méthodes de gestion de projet.
  • Transition de Scrum vers Kanban: Aide dans la transition en douceur entre ces méthodes.
  • Flexibilité accrue dans la planification et la gestion du flux de travail

Extreme Programming (XP): Revolutionizing Software Development

En outre, l’Extreme Programming (XP) est une autre approche agile de gestion de projet. Celle-ci met l’accent sur la qualité exceptionnelle du développement de logiciels avec un code sans bug. XP a été créé pour résoudre une situation critique chez Chrysler Motors et a révolutionné le monde du développement de logiciels.

Ses principes clés :
  • Iterations très courtes et régulières de 1 à 2 semaines
  • Permet des changements tant que le travail n’a pas commencé
  • Structure claire avec des rôles définis : Customer, Programmer, Coach, Tracker
  • Emphase sur le codage et les tests
  • Valeurs, pratiques et principes guidant le développement
  • Test-driven development (TDD), intégration continue, conception simple
  • Collaboration étroite entre le client et l’équipe de développement
Dans quel contexte d’utilisation ?
  • Développement de qualité élevée : Met l’accent sur la qualité du code à travers TDD, pair programming, etc.
  • Projets à court terme : Les cycles de développement courts s’adaptent bien aux petits projets.
  • Collaboration client étroite : Intègre le client dans le processus de développement pour des commentaires continus.

Feature-Driven Development

En gestion de projet, le Feature-Driven Development (FDD) est une méthodologie conçue pour répondre aux besoins spécifiques d’un projet de développement logiciel de grande envergure. En effet, FDD se concentre sur l’organisation autour de cinq processus ou activités, qui sont effectués de manière itérative.

Caractéristiques :
  • Cinq processus ou activités réalisés de manière itérative
    • Développer un modèle global : Créer une vue d’ensemble du système en construisant un modèle de domaine qui couvre l’ensemble du périmètre du projet.
    • Construire une liste de caractéristiques : Décomposer le modèle en une liste de caractéristiques, ciblant des fonctionnalités concrètes et axées sur la valeur.
    • Planifier par caractéristique : Organiser les fonctionnalités en ensembles logiques pour la planification et le développement.
    • Concevoir par caractéristique : Planifier, modéliser et concevoir chaque caractéristique individuellement.
    • Construire par caractéristique : Implémenter chaque caractéristique suivant la conception.
  • Soutenu par un ensemble de meilleures pratiques en génie logiciel
Six rôles principaux :
  • Project Manager
  • Chief Architect
  • Development manager
  • Chief programmer
  • Class Owner, et/ou
  • Domain expert
Quand utiliser cette méthodo ?
  • Grands projets : Idéal pour diviser de grands projets en fonctionnalités gérables.
  • Visibilité des avancements : Suivi clair des progrès grâce à l’accent sur les fonctionnalités.
  • Intégration continuelle : Promeut l’intégration continue du code pour assurer la cohésion.

Dynamic Systems Development Method

De plus, la méthode DSDM est une méthode agile qui a été créée pour apporter plus de rigueur aux méthodes itératives populaires des années 1990. En effet, DSDM se distingue par son accent sur la livraison en fonction des contraintes, fixant le coût, la qualité et le temps dès le départ.

Les principes clés :
  • Mettre l’accent sur le besoin commercial
  • Livrer à temps
  • Collaborer
  • Ne jamais compromettre la qualité
  • Construire de manière incrémentale à partir de fondations solides
  • Développer de manière itérative
  • Communiquer continuellement et clairement
  • Démontrer le contrôle
Contexte d’utilisation de cette méthodologie :
  • Livraison fixée : Quand les délais sont fermes et immuables.
  • Participation active des utilisateurs : Encourage la collaboration client dans le développement.
  • Projets changeants : Flexible pour des besoins changeants pendant le développement.

Agile Unified Process

Enfin, pour terminer, l’Agile Unified Process (Agile UP) est une version plus souple du Unified Process (UP). Elle vise à effectuer des cycles plus itératifs et moins lourds que son prédécesseur. Le tout en incorporant des retours avant la livraison formelle.

Disciplines et Principes de l’Agile UP :
  • Modélisation : l’équipe sait ce qu’elle est en train de faire
  • Mise en œuvre : simplicité
  • Test : agilité
  • Déploiement : focus sur les activités à haute valeur
  • Gestion de la configuration : indépendance des outils
  • Gestion de projet : adaptation aux besoins
  • Environnement : spécifique à une situation
Quand l’utiliser ?
  • Projets complexes : Gère la complexité en séparant les préoccupations.
  • Adaptation à UP : Pour les équipes familiarisées avec le Unified Process (UP), il offre une version plus agile.
  • Besoins en documentation : Favorise la documentation là où elle est nécessaire.
Pour aller plus loin :

Vous souhaitez examiner les techniques de gestion de projet agiles ?  Nous vous conseillons les livres suivants :

« Lean-Agile Software Development: Achieving Enterprise Agility » par Alan Shalloway, Guy Beaver

« Agile Software Development: The Cooperative Game – 2nd Edition » par Alistair Cockburn

« Agile Project Management with Scrum » par Ken Schwaber

« Exploring Scrum: The Fundamentals » par Dan Rawsthorne avec Doug Shimp

Guide de gestion de projet utilisant un cycle de vie Agile :

La gestion de projet agile offre une gamme d’options flexibles et adaptatives pour les équipes de tous types et de toutes tailles. Ainsi, en choisissant la bonne méthodologie… Ou bien même en combinant des éléments de différentes méthodologies, les équipes peuvent créer un processus qui correspond à leurs besoins spécifiques. De Kanban à Scrum, en passant par Extreme Programming et au-delà, les options sont nombreuses et variées. L’exploration et la compréhension de ces méthodes peuvent ouvrir la voie à une gestion de projet plus efficace et plus réactive. Ainsi, cela favorisera la collaboration et l’innovation.

Pour rappel, chez Acrome, nous avons développé des outils sous Excel que nous partageons gratuitement à nos internautes.

4. Gestion de projet & méthodologie du Cycle exploratoire

Lean Start-up ou Design Thinking ?

Dans un contexte de gestion de projet, la décision entre Lean Start-up et Design Thinking se pose lorsqu’on cherche à déterminer quelle méthodologie du Cycle exploratoire adopter.

Le Cycle Exploratoire

Le cycle exploratoire est une approche itérative pour la gestion de projet. Ce dernier est particulièrement adapté aux situations où l’incertitude est élevée. Il se compose de quatre étapes essentielles :

 

Exploration :

Au début du projet, l’équipe explore le problème, les besoins des utilisateurs, et les opportunités potentielles. Ainsi, il s’agit de recueillir des informations, d’identifier les objectifs et d’établir une vision globale du projet.

Expérimentation :

Dans cette phase, l’équipe crée des prototypes ou des solutions temporaires pour tester ses hypothèses. Ces expérimentations permettent d’apprendre rapidement, de recueillir des commentaires des utilisateurs et d’ajuster la direction du projet en conséquence.

Évaluation :

L’équipe analyse les résultats des expérimentations pour comprendre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Ainsi , cette évaluation permet de prendre des décisions éclairées sur la meilleure approche à suivre.

Évolution :

Sur la base des enseignements tirés de l’évaluation, l’équipe ajuste le projet et procède à de nouvelles expérimentations. Ce processus itératif se répète jusqu’à ce que le projet atteigne sa maturité.

Lean Start-up

Le Lean Start-up est une approche de gestion de projet développée par Eric Ries. Cette dernière met l’accent sur la création rapide de produits ou services expérimentaux et itératifs. Ainsi, l’objectif principal est de valider les hypothèses sur le marché le plus tôt possible.

Voici les étapes clés du Lean Start-up :

  • Identifier les hypothèses clés : Au début du projet, établissez les hypothèses les plus importantes concernant votre produit, votre marché cible et vos canaux de distribution.
  • Construire un minimum viable (MVP) : Créez un MVP qui répond à un besoin spécifique de vos utilisateurs. Cela peut être un prototype, une version simplifiée du produit ou un service partiel.
  • Tester l’hypothèse : Lancez votre MVP auprès d’un groupe d’utilisateurs ciblés. Observez leur réaction, recueillez des retours et analysez les données pour évaluer si vos hypothèses sont valides.
  • Apprendre et itérer : Utilisez les retours obtenus pour apporter des améliorations à votre MVP ou pour pivoter vers une nouvelle direction si nécessaire. L’objectif est d’apprendre rapidement et de progresser itérativement vers une solution viable.

Design Thinking

Le Design Thinking est une approche de gestion de projet centrée sur l’humain qui encourage l’empathie, la créativité et la collaboration. Il est souvent utilisé pour résoudre des problèmes complexes et stimuler l’innovation.

Etapes clés du Design Thinking :

  • Comprendre les utilisateurs : Plongez-vous dans le monde de vos utilisateurs pour comprendre leurs besoins, leurs défis et leurs désirs. Utilisez des techniques d’entrevues, d’observations ou de questionnaires pour obtenir des informations approfondies.
  • Définir le problème : Identifiez clairement le problème à résoudre en synthétisant les informations recueillies auprès des utilisateurs. De plus, formulez un énoncé de problème précis pour guider le processus de conception.
  • Générer des idées : Organisez des séances de brainstorming créatives pour générer un large éventail d’idées et de solutions potentielles. Encouragez la pensée divergente et ne jugez pas les idées à ce stade.
  • Prototyper et tester : Sélectionnez les meilleures idées et créez des prototypes rapides pour les tester auprès des utilisateurs. Observez leur réaction, recueillez des retours et itérez sur les prototypes jusqu’à ce que vous trouviez une solution satisfaisante.

Différences entre le Lean Start-up et le Design Thinking

Bien que le Lean Start-up et le Design Thinking partagent des principes communs tels que l’itération et l’apprentissage rapide, ils se distinguent par leur approche et leur objectif.

Objectif :
  • Le Lean Start-up vise à valider rapidement les hypothèses commerciales et à créer des produits/services rentables.
  • Contrairement au Design Thinking qui vise à résoudre des problèmes complexes en plaçant les besoins des utilisateurs au centre du processus de conception.
Méthode : 
  • La méthodologie Lean Start-up se concentre sur l’expérimentation rapide à travers des MVP pour tester et ajuster les hypothèses.
  • Là où le Design Thinking met l’accent sur la recherche approfondie des utilisateurs et la génération créative d’idées pour découvrir des solutions innovantes.

Questions à se poser pour choisir la bonne méthodologie de gestion de projet :

  • Quel est le degré d’incertitude du projet ? Si vous faites face à un niveau élevé d’incertitude concernant le marché, les besoins des utilisateurs ou la technologie, le Lean Start-up peut être plus adapté.
  • Quelle est la complexité du problème ? Si votre projet nécessite une compréhension profonde des utilisateurs et une résolution créative de problèmes, le Design Thinking peut être plus approprié.
  • Quelles sont les ressources disponibles ? Le Lean Start-up peut être plus efficace si vous avez des ressources limitées et que vous souhaitez tester rapidement vos idées avec un MVP. Le Design Thinking peut demander davantage de temps et de personnel pour les recherches et les séances de brainstorming.
  • Quel est le niveau d’implication des parties prenantes ? Si vous souhaitez impliquer activement les parties prenantes dans le processus de conception, le Design Thinking peut être plus avantageux en raison de son approche collaborative.

5. Méthodologie d’Agilité à grande échelle

SAFe, Nexus, DA ou LeSS

L’objectif de cette méthodologie

En gestion de projet Agile les petites équipes autoorganisées prospèrent. Ainsi, le concept de mise à l’échelle de l’Agilité peut sembler contradictoire. En effet, les méthodologies agiles telles que Scrum, Kanban et Extreme Programming (XP) soulignent l’importance d’équipes de petite taille pour une collaboration et une efficacité optimale. Cependant, il arrive que des projets ou des organisations nécessitent l’implication de groupes plus importants. Dans de tels cas, il devient nécessaire d’adapter une méthode Agile à grande échelle afin de conserver les principes et avantages fondamentaux de la méthode Agile. Le tout en s’adaptant à des équipes plus importantes et à des projets complexes.

 

A garder à l’esprit

Comprendre la taille optimale des équipes Agile :

Avant de se plonger dans les techniques et les cadres d’extension des méthodes de gestion de projet Agiles à grande échelle, il est essentiel de se pencher sur les règles communes concernant la taille optimale des équipes dans les méthodologies Agile.

 

Trois lignes directrices bien connues permettent de mieux comprendre la taille des équipes :

  • La méthodologie Scrum : Selon la méthodologie Scrum, les équipes devraient idéalement être composées de 6 personnes plus ou moins 3, soit de 3 à 9 personnes. Cette fourchette permet une collaboration et une communication efficaces au sein de l’équipe.
  • Loi de Miller : La loi de Miller suggère que la taille optimale d’une équipe devrait être de 7 personnes plus ou moins 2. Ce concept repose sur les limites cognitives de l’être humain et met l’accent sur la capacité à maintenir des relations sociales efficaces au sein d’une équipe.
  • La règle de la pizza : La règle de la pizza est une façon amusante de déterminer la taille d’une équipe. Si une équipe ne peut pas être nourrie avec deux pizzas rondes de 18 pouces, elle est considérée comme trop grande. Cette règle souligne l’importance de maintenir la taille des équipes à un niveau raisonnable pour assurer une coordination efficace.
Equipe de gestion de projet

Ainsi, globalement, il a été observé que à moins de 3 personnes dans une équipe, on sous-utilise le potentiel d’une force collective. Et a contrario, à plus de 9 ou 10, les problèmes de coordination deviennent trop nombreux. Alors comment appliquer une méthode agile à grande échelle ?

Moyens d’y parvenir

La mise à l’échelle de la méthode de gestion de projet Agile : Faire face à des équipes plus importantes et à des projets complexes :

Lorsque l’on travaille sur des projets qui nécessitent plus de ressources que n’en peuvent fournir de petites équipes, il devient essentiel de mettre à l’échelle les méthodologies Agile. Ainsi, le passage de la méthode Agile à l’échelle supérieure permet aux organisations de tirer parti des principes Agile. Le tout en s’adaptant à des équipes plus importantes et à des exigences de projets complexes.

Plusieurs techniques et cadres ont vu le jour pour faciliter la mise à l’échelle de la méthode Agile.
Examinons quelques-uns des plus populaires :

Scaled Agile Framework (SAFe) :

SAFe est une méthode de gestion de projet agile développé par Scaled Agile Inc. C’est l’un des cadres les plus largement adoptés pour la mise à l’échelle de l’Agile. En effet, il fournit une approche complète pour aligner plusieurs équipes Agile au sein d’une organisation. Le tout en assurant la collaboration, la synchronisation et une livraison efficace de la valeur. De plus, SAFe incorpore les principes de l’Agile, de la pensée allégée et de la pensée systémique pour atteindre l’agilité de l’entreprise.

 

Taille de l’équipe

Ce cadre Agile à grande échelle avec des guides et des procédures est utilisé pour livrer des solutions complexes qui nécessitent plus de 50 personnes. Il organise les équipes en trains de sortie Agile (ART). Il utilise des itérations d’incrément de programme pour synchroniser les équipes dans un ART, semblable aux sprints Scrum.

Agile discipliné (DA) :

L’Agile disciplinée, souvent appelée DA est une autre méthode de gestion de projet agile. Cette dernière a gagné en popularité et est en passe de devenir un cadre de référence pour la mise à l’échelle de l’Agile. En effet, développée et promue par le Project Management Institute (PMI), l’Agile disciplinée offre une approche flexible et pragmatique de l’adoption de l’Agile au niveau de l’organisation. En mettant l’accent sur la fourniture de conseils pour une série de scénarios d’extension, le DA offre un cadre personnalisable qui peut être adapté aux besoins spécifiques de l’organisation.

 

Taille de l’équipe

Non spécifié

Méthode de gestion de projet agile Nexus :

Nexu, méthode de gestion de projet agile, propriété de Scrum.org, est une technique de mise à l’échelle spécialement conçue pour les équipes Scrum. En effet, elle offre un cadre permettant d’étendre Scrum en alignant plusieurs équipes Scrum. Mais aussi en facilitant la collaboration dans le cadre de vastes efforts de développement de produits. Ainsi, Nexus met l’accent sur l’intégration transparente, la coordination et l’amélioration continue entre les équipes. Le tout afin de fournir un produit cohérent et de haute qualité.

 

Taille de l’équipe

Un cadre qui met en œuvre Scrum à grande échelle à travers plusieurs équipes pour livrer un produit intégré unique. Les équipes travaillent dans un environnement de développement commun et se concentrent sur la production d’un incrément combiné à chaque sprint avec des dépendances minimales. Ainsi, il peut être appliqué à 3-9 équipes Scrum, avec chaque équipe composée de 3 à 9 développeurs. Donc, il n’est pas recommandé de l’échelonner à plus de 9 équipes et donc à plus de quatre-vingts praticiens.

LeSS (Large-Scale Scrum) :

LeSS, promu par la Scrum Alliance, est un autre cadre populaire pour la mise à l’échelle de Scrum. En effet, LeSS se concentre sur la simplification et l’optimisation des pratiques Agile pour s’adapter à des organisations plus importantes. Le tout en préservant les valeurs et les principes fondamentaux de Scrum. De plus, il encourage les équipes interfonctionnelles, l’appropriation partagée et la collaboration étroite entre les parties prenantes afin de favoriser l’agilité organisationnelle.

 

Taille de l’équipe

Deux variantes de cette méthode existent. LeSS est adaptée aux projets de moins de 64 personnes. Et LeSS Huge est une variante adaptée aux projets de plus de 64 personnes.

Comment choisir la bonne méthodologie agile de gestion de projet ?

Nous avons créé trois organigrammes afin de vous orienter vers la méthodogie la plus adaptée.

Votre équipe projet est composée de 9 à 50 personnes ?
Suivez le chemin de cet organigramme :

Gestion-de-projet-organigramme-methodologie-agile-9-50-personnes

Ou bien votre équipe projet est composée de 50 à 81 personnes ?
Tracez le chemin de cet organigramme pour trouver la méthodologie agile d’échelle adaptée pour votre projet et votre organisation :

Enfin, si votre équipe projet est composée de plus de 81 personnes :

Pour conclure, si vous souhaitez aller encore plus loin dans vos connaissances des méthodologies agile à grande échelle, nous vous conseillons de vous renseigner sur les méthodologies « Scrum of Scrums » et « Crystal Methods ».

A propos de l’auteur

Marouchka GRZELAK est certifiée CAPM® DASM® et PMI-ACP®. Elle a travaillé comme chef de projet pour différents secteurs d’activité (construction immobilière, intelligence artificielle, gestion de patrimoine…).